Il serait fastidieux de dénombrer tous les assassinats collectifs ou individuels commis sur des Algériens musulmans parce qu'ils étaient musulmans et algériens. Mais il importe de noter les deux caractères qui leur sont communs : tous ces crimes sans exception sont demeurés impunis», écrivait dans Egalité Aziz Kessous. De Zéralda (1942) à Nedroma (1953), en passant par Deschmya (1948), Mascara (1949), Sidi Ali Bounab (1949), El-Asnam (1952), Oran (1952-1953), Amar Belkhodja évoque dans cet ouvrage, témoignages à l'appui, quelques-uns de ces crimes impunis du colonialisme.