Il est évident que la publication de cet ouvrage a fortement irrité les autorités algériennes. Bachir Hadj Ali, Mohammed Harbi et Hocine Zahouane (qui avaient préfacé tous deux le livre) en ont immédiatement subi les conséquences : ils ont été séparés de leurs compagnons en mars 1966 et leurs conditions de détention se sont considérablement aggravées. Le courrier a été suspendu pendant trois mois et les visites n’ont été rétablies que quinze mois après, en mai 1967.